samedi 12 décembre 2015

Un retour en force

Bonjour a tous,

Ceux qui me suivent, ou me suivaient, ont du le remarquer, mon site était plutôt à l'abandon. Cela s'explique par plusieurs raisons personnelles qui ne concernent que moi et dont je ne parlerais donc pas.
Ces raisons n'étant désormais plus d'actualité et résolus, j'ai bien l'intention de reprendre en main Éclat d'Histoire mais il faut que vous sachez plusieurs choses. Pour un certains temps, les critiques risquent d'avoir une publication irrégulière et à terme certainement plus espacé qu'avant, ou je postait un article toute les semaines, ce qui devenait au final plus contraignant pour moi et me démotivait. J'ai aussi l'intention de rendre mes articles plus diversifiés, je continuerais les critiques de livres, mais désormais il y aura aussi des articles concernant les mondes du livres en général car cela me plait beaucoup.
Les articles risquant d'avoir une publication irrégulière pendant un certains temps, je vous encourage a me suivre sur mon compte Twitter ou je posterais un lien pour chaque nouvel article.

Je tiens a m'excuser auprès de ceux qui attendaient peut-être la renaissance du site sans la voir arriver, mais cela aura désormais lieu.
Bon Voyage a tous sur les sentiers de l'imaginaire.

Joshiroo

dimanche 5 juillet 2015

Parlons un peu de

La rentrée littéraire


Le mois de juillet commence, et alors que certains partent en vacances ou vont à la Japan Expo, chez nos amis les libraires commencent les mois les plus important pour eux. Car pendant que tout le monde se détend et se repose, passe du temps avec sa famille, c’est la frénésie chez les libraires. Des piles de cartons qui envahissent le magasin, les vendeurs surexcités, les représentants stressés… Bref, c’est un moment de gros stresse, bien que les libraires sachent bien le cacher.

Mais la rentrée littéraire, qu’est-ce que c’est ?


Cela représente la période de juillet à octobre ou les libraires reçoivent toutes les nouveautés des éditeurs. C’est souvent dans cette période que les « grands auteurs » publient leur roman de l’année. Chaque année, durant cette période, sont publiée entre 500 et 600 nouveautés, dont près de 200/300 « premier roman » c’est la période la plus intense en publication avec noël. Chaque éditeur espère se démarquer et vendre le plus.
Il faut savoir que la rentrée littéraire englobe techniquement tout les registre littéraire sur le marché mais accrochez-vous pour trouver de la littérature jeunesse ou historique, considérez à tort comme ne faisant pas partie de la rentrée littéraire par beaucoup. Pourtant, les éditeurs en profitent tout de même pour publier des romans dans ces registres, pour augmenter les ventes générales. Le lecteur est un acheteur frileux en cette période.

Et les libraires ? Comment arrivent-ils à nous conseiller correctement ?


Il faut savoir, que la plus part des libraires, font déjà un premier tri dans les nouveautés avec les représentants d’éditeurs. Ils ne choisissent bien sûr pas les 600 livres qui seront vendus, les libraires n’aurait jamais assez de place dans leurs boutiques, aussi grandes soient-elles. Ils font donc une sélection, se basant sur le succès de certains auteurs, les préférences clientèles et les conseils des représentants. Ce qui réduit déjà beaucoup le nombre de livres que ces chers vendeurs devront conseiller. Cette sélection ce fait souvent en avril.
Ensuite, entre avril et juillet, les libraires reçoivent alors ce qu’on appelle des Services de Presse, ou SP. Ce sont des versions non définitives des œuvres, souvent sans couvertures, offerts aux libraires pour que ceux-ci puissent les lires avant leurs sorties officielles. Cela permet aux vendeurs de préparer leurs critiques et leurs conseils à l’avances et surtout d’organiser leurs lectures.
Malheureusement, les libraires n’ont pas la capacité de lire toutes les œuvres vendues pendant la Rentrée Littéraire, il arrive donc souvent que nos amis vendeurs se baladent sur internet en quête de critique et d’avis d’internautes et  de blogueurs.

Mais c’est inadmissible, ils nous mentent donc ! Ils sont donc incapables de lire quelques livres.


 Holà, du calme jeune chenapan ! Je te vois venir avec tes gros sabots et ton manque de respect envers ces honnêtes travailleurs. Ou est-ce que tu te crois pour te permettre ce genre de remarque irrespectueuse ? N’oublie pas que les libraires ont beau aimer les livres, dans 99% des cas, ils ne passent pas leurs vie à lire. Ils doivent s’occuper de leurs familles, de leurs factures, bref de leurs vies privée. Ils ne peuvent donc pas tout lire, tout connaitre et tout conseiller.

La Rentrée Littéraire est une période intense pour les libraires, qui en ressortent éreintée et stressé. C’est une période très importante pour eux et les éditeurs, car un grand chiffre d’affaire y est fait. Et n’oublier jamais de toujours respecter vos libraires, qui n’ont pas la connaissance infuse des livres et sont toujours disponible pour vous trouver des perles. 

dimanche 28 juin 2015

Et j'ai lu

Les Filles au chocolat


Titre : Les Filles au chocolat – Cœur Cerise

Auteur : Cathy Cassidy
Éditeur français : Nathan
Genre : Jeunesse, Vie quotidienne
Résumé :      Nom : Cherry Costello
                      Age : 13 ans
                      Je suis : Secrète, débordante d’imagination
                      Mon style : Jeans Skinny, tee-shirts à motifs japonais
                      J’aime : les fleurs de cerisier, les roulottes de gitans
                      Je rêve : d’être acceptée par mes quatre nouvelles demi-sœurs
                     Mon problème : je suis amoureuse du petit copain de ma demi-sœur

Un peu la série de l’été, qui obtient un assez grand succès parmi les jeunes lectrices, il est temps de se pencher vers cette œuvre écossaise pleins de fraîcheur et de chocolat !

Ecrit par Cathy Cassidy, Cœur Cerise nous raconte la vie de Cherry Costello et de son père, ou plutôt du nouveau départ qui s’offre à elle vu que son père se remet en couple avec une femme et décide de déménager pour former une nouvelle famille et réaliser son rêve d’ouvrir une chocolaterie. Mais un nouveau départ loin de ce qu’imaginait Cherry qui devra se faire accepter de ses quatre nouvelles demi-sœurs.

Frais et léger, c’est une histoire que ne s’embête pas et qui se veut simple, sans prise de tête, qui veut nous faire découvrir une histoire attendrissante dans le paysage sauvage de l’Ecosse. L’écriture de Cathy vise les jeunes lecteurs et est donc elle aussi très simple et facilement compréhensible.

La jeune Cherry est un personnage dans qui de nombreux lecteurs ce retrouveront, solitaire, sans amis et à l’imagination débordante, subissant la haine de sa demi-sœur aînée. Ses quatre sœurs sont toutes très pétillantes et exubérante, eh bien que Honey peut être détestable, on ne peut que s’attacher à elle en découvrant le passé des filles.

Mais bien que tout dans ce livre transpire la simplicité et la légèreté, le sujet traité est loin de l’être, car sous tout cela, l’histoire traite de divorce, de recomposition familiale et d’acceptation. Des sujets difficiles à partager avec les jeunes la plupart du temps, et qu’ils ne comprennent pas. Sujets qui sont parfaitement maîtrisés dans ce livre.

Un livre plein de fraîcheur, de légèreté qui traite avec humour et tendresse de sujet sérieux et délicat auprès des enfants et des adolescents, à travers des personnages attachants.

16/20

mardi 16 juin 2015

Et j'ai lu

Les Yeux du Dragon


Titre : Les yeux du Dragon
Auteur : Stephen King
Éditeur français : Albin Michel
Genre : Fantasy, conte de fées
Particularité : Edition illustré
Résumé : L’ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain… Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le trône du Roi Roland, c’est en vue d’accomplir son noir dessein… La mort n’est pas loin. La machination se met en marche, vénéneuse comma la haine, insidieuse comme le poison, distillant la peur et la méfiance chez les faibles, révélant aux justes leur force et leur courage.

Même en vivant dans une grotte, il est impossible de ne pas connaitre Stephen King, maître de l’horreur, du thriller et de la Fantasy/fantastique. Connu pour son imagination prolifique et ses histoires sombres, Stephen King nous offre un univers de conte de fée bien différent de ce à quoi est habitué son public.

Dans ce conte de fée nous suivons Peter et Thomas, deux frères héritiers du trône, et une multitude de personnages victimes des plans du sorcier Flagg pour prendre le pouvoir. Comme dans tout conte de fée, les personnages sont caricaturaux, et peuvent facilement se résumer à leurs fonctions dans le livre. Flagg le sorcier est méchant parce qu’il aime être méchant, Thomas n’est caractérisé que par sa jalousie envers son frère et Peter est caractérisé par sa droiture et son cœur pur.

L’écriture de Stephen King est déjà particulière mais il se surpasse dans cette œuvre au langage simple mais puissant. Le narrateur n’hésite pas à franchir le quatrième mur pour donner son avis au lecteur. Le narrateur étant sensé être un conteur, cela est très bien retranscrit et donne énormément de vivant à l’histoire qui nous est « raconté ».

A vrai dire, trouver du négatif à ce livre peut être difficile mais c’est certain que ceux qui n’apprécient pas Stephen King trouveront des défauts à ce roman. La version illustré bénéficie de très belles images qui font frémir de peur ou de nervosité.

Un conte de fée, raconté par un conteur énergique et vivant, qui nous ouvre les portes d’un monde merveilleux pour un moment de lecture enchanteresse.


18/20

mardi 2 juin 2015

Et j'ai lu

Le secret de l'inventeur


Titre : Le secret de l’inventeur
Auteur : Andrea Cremer
Editeur français : Lumen
Genre : Steampunk jeunesse, uchronie
Résumé : Imaginez un monde où l’empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux Etats-Unis d’Amérique….   Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, seize ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la lutte contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d’autres enfants de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la Cité Flottante de New York, ou les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l’aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l’Empire, et lui sauve la vie. Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, auprès de ses compagnons de lutte, l’équilibre de son existence est bouleversé…

On suit Charlotte, jeune fille de rebelle qui rêve de rejoindre ses parents au combat pour l’indépendance de l’Amérique jusqu’à qu’elle sauve un jeune garçon amnésique qui va tout basculer dans son entourage.

La première chose qui pourrait plaire certains est l’univers uchronique et Steampunk très développé. Les mondes Steampunk sont toujours un régal, et ce roman n’échappe pas à la règle.

On suit Charlotte, héroïne type au sale caractère, et Grave, jeune garçon amnésique, au passé plein de mystère. On assiste à leur l’évolution entouré de personnage attachants et charismatique ayant pour la plupart un passé mystérieux et des secrets. Bien que la romance qui s’installe au fil du tome puisse en rebuter certains, elle est très bien écrite et ne finis pas du tout comme on pourrait y croire. En tout cas, la romance n’est pas comme dans ces romans idiots pour adolescentes sans saveurs.

Pour quelqu’un habitué à lire du Stephen King ou du G.R.R Martin, l’écriture de l’auteur peut paraître simpliste mais elle est agréable à la lecture et entraînante. L’univers uchronique de l’Amérique est rempli de mystère et de merveille. Et c’est un vrai régal de découvrir cet univers Steampunk, en particulier New York qui est très dur à imaginer mais semble magnifique.

Le seul bémol est que les plus aguerri trouveront rapidement les secrets entourant Grave, en particulier à cause de la couverture et du titre qui en révèle beaucoup malgré leur simplicité. Heureusement cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture et de la découverte.

Un univers Steampunk pétillant et coloré qu’on se délecte à découvrir en même temps que Charlotte à travers une histoire grandiose et entraînante que je conseille à tous.


18/20

dimanche 17 mai 2015

Et j'ai lu

Les Outrepasseurs


-Titre : Les Outrepasseurs, Les Héritiers
-Auteur : Cindy Van Wilder 
-Éditeur: Gulf Stream
 -Genre : littérature fantastique jeunesse
-Résumé : Peter, un adolescent sans histoires, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait la connaissance avec les membres d’une société secrète, les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…

Après nombre de critique favorable, de bouche-à-oreille positifs, il est temps de se plonger dans cet univers qui nous ouvre les bras : Les Outrepasseurs. Dès le début on est intrigué par cette couverture magnifique et pourtant très simple. Et la magie opère immédiatement.

On suit Peter, jeune garçon de 18, selon toute vraisemblance, qui après un attentat chez lui, découvre une société secrète dont il est l’un des descendants qui ont le pouvoir après une malédiction de se transformer en certains animaux. Lui, ainsi que d’autres jeunes, sont alors convoqués pour découvrir les origines de leurs familles.

Par où commencer ? Cindy Wilder possède une plume magique, poétique et très envoûtante. La manière dont elle écrit son histoire est très innovante car c’est une histoire dans une histoire. Peter, le héros de l’histoire, n’est qu’un personnage miroir dans ce premier tome ou l’on découvre les origines des Outrepasseurs.

On y découvre qui étaient les premiers Outrepasseurs et leurs histoires. Peter et les autres personnages ne sont qu’au second plan. Des pauses dans l’histoire des origines qui permettent aux lecteurs de respirer et d’intégrer les informations.

Peter, utilisé comme personnage miroir, est peu développé ce qui est normal car le tome ce concentre sur le passé. C’est une façon originale de découvrir le passé des héros que l’on doit suivre, alors que normalement on découvrait leurs passé petit à petit, on découvre tout de la première génération. 

Et bien que l’on ne ressente rien de particulier pour Peter, beaucoup d’empathie se développe pour Niels et les autres. On développe la même colère, la même tristesse, la même rage. C’est très impressionnant, très poignant. On découvre aussi « les ennemis », les fés. On nous présente des personnages suivant leurs propres désirs et leurs propres plans. Au point qu’on ne sait pas où ce placer, qu'on ne discerne pas les méchants des gentils, personne n’est tout blanc ou tout noir.

Le seul bémol découvert est le manque de développement des personnages du présent et les chapitres très courts qui leurs sont accordés bien que cela serve l’histoire.

Un roman à la plume magnifique et vibrante, une façon de raconter une histoire originale, des personnages attachants et intriguant. Ce sont tous les ingrédients nécessaires pour nous promettre un tome extraordinaire et une suite spectaculaire. Une trilogie incontournable et un splendide coup de cœur.

19/20


mardi 12 mai 2015

Et j'ai lu

Brotherband


-Titre : Brotherband, frères d’armes
-Auteur : John Flanagan
-Éditeur français : Hachette Romans
-Genre : Fantasy jeunesse
-Résumé : En Skandie, il n’y a qu’une façon de devenir un guerrier : prouver qu’on est le meilleur. Hal n’est qu’à moitié Skandien : sa mère vient d’Araluen, patrie des légendaires Rodeurs. Il lui faudra donc fournir deux fois plus d’efforts pour prouver sa valeur. Nommé chef des « Hérons », Hal se lance avec son ami Stig et d’autre laissé pour compte dans un entrainement intensif. Au menu : épreuves de force, de course et de réflexion.


Deuxième saga de John Flanagan, c’est avec grand plaisir que l’on replonge dans l’univers d’Araluen. Mais est-ce vraiment que du plaisir ? Entre l’expérience accumulée par l’auteur qui se ressent et les détails qui chiffonnent, il est dur d’avoir un avis positif pour cette saga.

Dans cette nouvelle aventure, nous suivons Hal, jeune garçon à moitié Skandien, rêvant d’être reconnu par ces pairs. Sa seule chance pour cela est de faire partie du Brotherband qui gagnera la compétition de cette année. Accompagné des jeunes rébus de sa ville et de son mentor et ami, Thorn, il décide de montrer sa valeur et qu’il ne faut pas avoir honte de ses origines.

Entre le premier tome d’Araluen et celui de Brotherband, l’on voit immédiatement que John Flanagan a accumulé de l’expérience. Que ce soit dans son écriture ou dans son vocabulaire, qui s’est largement complexité et amélioré.

Pour ceux qui ont aimé la Saga d’Araluen, découvrir la Skandie est un vrai régal, patrie de personnage attachant et rigolo, mais l’enchantement se transforme vite en déception. Dans sa première saga, John Flanagan décrit les Skandien comme des pillards qui ne comptent que sur la force, passent leur temps à boire. Dans Brotherband, les Skandien sont décrit comme des hommes utilisant des techniques de combat, ne buvant jamais de bière ou d’eau de vie, pire buvant de la tisane. Ils sont décrit comme des hommes soit très cons, soit très intelligent.

Les personnages ont eux aussi un côté décevant. Hal, le héros, suit le même parcours que Will, cherchant à prouver sa valeur. Stig, meilleur ami d’Hal, suit le même cheminement qu’Horace. Quant à Thorn, sa personnalité, sa manière d’agir et de penser en fond une copie skandienne de Halt, le mentor Rodeur de Will. Erak, Oberjarl de la Skandie, présent dans la saga d’Araluen comme représentant de sa patrie, est dans cette série l’opposé de ce qu’on a pu connaitre. Dans la première saga, Erak est décrit comme un homme bourru, maladroit, parlant mal, buveur et respectant les gens d’Araluen, en particulier Will et Halt. Dans Brotherband, on nous présente Erak comme un homme autoritaire, réfléchi, parlant avec distinction et méprisant complètement Araluen.

Brotherband est une saga montrant du potentiel mais possédant de nombreux points négatifs. Cela reste un grand plaisir de retrouver  l’univers découvert dans la saga d’Araluen malgré les détails et les incohérences qui peuvent chiffonner, on ne souhaite que du courage et une bonne continuation à John Flanagan dans cette nouvelle série.


15/20

lundi 4 mai 2015

Et j'ai lu

Légendes de la Garde


-Titre : Légendes de la Garde
-Auteur : David Petersen
-Editeur français : Gallimard
-Genre : Comics
-Résumé : Depuis la nuit des temps, La Garde protège les souris des milles dangers qui menacent leur existence. Trois de ses membres les plus prometteurs, Kenzie, Saxon et Lieam, découvrent lors d’une mission de routine un noir complot ourdi dans la ville de Barkstone. Trop tard ! Lieam est fait prisonnier, les deux autres sont laissés pour mort aux portes de la ville et une armée traîtresse marche déjà vers Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde.



Imaginé un monde dénué d’hommes, un monde sauvage et dangereux où il faut se battre chaque jour pour sa vie. Un monde ou la race la plus évolué est celle des souris. Aiguisez vos aiguille et vos épées et venez voyager aux cotés des chevaliers de la Garde.

Les Légendes de la Garde nous racontent les aventures d’un groupe de souris téméraires et prometteuses, ayant promis de protéger leur peuple contre les mille périls qui les menacent. Nous suivons Kenzie et Saxon, chevaliers expérimentés, et Lieam, nouvelle recrue, devant faire face à une rébellion. En tout cas cela n’est que le point de départ, vu que l’histoire va rapidement au-delà de cette intrigue pour nous faire découvrir un univers immense.

Certains pourrait être rebuté par l’épaisseur des tomes, mais les ouvrages contiennent peu de textes, l’ambiance et l’univers étant transmis à travers de très beaux dessins colorés, aux tons aquarelles. On passe rapidement d’une pluie à une ville souterraine, d’une lune blanchâtre à une forêt aux couleurs chaudes. Les dessins nous font bien ressentir la petitesse des souris, au point de se sentir aussi démunie qu’elles. C’est un émerveillement pour les yeux !

Les personnages sont assez adorables et le peu de textes suffit de comprendre les caractères de chacun : la sourie téméraire, le vieux mentor grincheux et sage… Ils sont pourtant très mignons et très attachants.

J’ai déjà vu des romans et des BD utilisant des animaux comme personnages mais utiliser des souris et tout montrer de leurs points de vue, c’est bien la première fois que je vois cela dans un livre. Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais on humanise souvent les souris en leur donnant une taille humaine et un univers lui aussi très humain, ce qui enlève du charme à l’idée. Il est d'ailleurs aussi sorti un jeu de rôle adaptant le comics et qui permet un nouveau point de vue de l'univers.

Un comics à l’idée original, à l’histoire entraînante et aux personnages adorables. Aux dessins sublimes et à l’ambiance envoûtante. Une petite merveille de trois tomes pour l’instant que je conseille vivement.


18/20

lundi 27 avril 2015

Et j'ai lu

Ma grand-mère vous passe le bonjour


-Titre : Ma grand-mère vous passe le bonjour
-Auteur : Fredrik Backman
-Éditeur français : Presses de la Cité
-Genre : Littérature Suédoise
-Résumé : Elsa a sept ans et elle est différente. Mamie a soixante-dix-sept ans et elle est timbrée. Du genre à flirter avec des policiers ou à déambuler toute nue sur son balcon munie d’un lanceur de paintball. Mais elle est aussi la seule amie d’Elsa. C’est dans les contes de sa grand-mère que la petite fille trouve du réconfort. Puis les histoires s’arrêtent brutalement. Elsa va alors faire son deuil en allant transmettre des lettres que la vieille dame a destinées à tous ceux auxquels elle a causé des soucis.  Commence ainsi une incroyable aventure qui mène la fillette dans un monde rempli de vieilles mégères, d’alcooliques et de chien de combat ; un monde qui, de jour en jour, lui en apprend un peu plus sur son aïeule peu ordinaire…


Second roman de Fredrik Backman, sorti en mars 2015, Ma grand-mère vous passe le bonjour relate les quelques mois dans la vie d’Elsa après la mort de sa grand-mère, seule amie qu’elle ait. Elsa reçoit de sa grand-mère une mission présentée comme une chasse au trésor pour qu’elle distribue des lettres d’excuses à l’entourage d’Elsa, la petite fille va alors découvrir tout le passé de sa mamie, détonnant.

Nous suivons dans ce roman une petite fille de sept ans, de son point de vue, et cela se ressent au niveau de l’écriture qui se veut simple, direct et inventif. Plus qu’un auteur qui écrit un livre, on voit une petite fille de sept ans parlé franchement à un interlocuteur. Elle y invente des mots, transforme des expressions et disgrâce énormément, nous racontant souvent les contes que lui racontait sa grand-mère. C’est une pure poésie qui nous ait raconté.

Les personnages sont attachants, bien que je trouve dommage qu’ils aient tous un passé extrêmement sombre au point que cela en devienne presque « banal ». Elsa est attachante, adorable et très drôle. Elle donne envie d’avoir une petite fille comme elle dans sa famille. Et la mamie, farfelue et originale, agit sur ce petit monde à travers ses lettres avec amour et tendresse.

J’avais peur que la présence excessive de « culture geek » soit négative pour l’histoire, mais bien que très importante, les références ne donnait pas une impression de forcée car toujours présentées avec beaucoup d’humour, à travers les paroles franches d’Elsa, comme une comparaison entre Harry Potter et Spider-Man. La seule chose qui m’ait vraiment dérangé c’est que parfois on a l’impression qu’Elsa n’a pas sept mais au moins douze ans. Que ce soit dans sa façon de parler ou ses connaissances accrues en littérature Fantasy ou jeunesse. Pour exemple j’ai bien du mal à croire qu’une enfant de sept est déjà lu une douzaine de fois chaque tomes d’Harry Potter.

Une très belle histoire qui nous est raconté du point de vue parfois idyllique d’une petite fille, qui tente de connaître les habitants de son immeuble pour mieux connaître sa grand-mère décédée, et qui vous fera rêver et voyager.


18/20


mardi 21 avril 2015

Replongeons dans

L'apprenti D'araluen

-Titre: L'Apprenti d'Araluen
-Auteur: John Flanagan 
-Éditeur français: Hachette Jeunesse 
-Genre : Fantasy/aventure
-Résumé: Will rêve de devenir chevalier, comme son père, mort en héros au combat. Mais c'est un tout autre destin qui lui est réservé ! Il sera désormais l'apprenti du sombre Halt, un Rôdeur aux pouvoirs troublants, défenseur secret d'Araluen. Pour maintenir la paix du domaine, Will doit apprendre la magie de la dissimulation et devenir une ombre parmi les ombres. Et il lui faut faire vite car les montagnes désolées de Pluie et de Nuit murmurent que Morgarath, noir seigneur et baron félon, serait de retour... Et qu'il compterait bien reprendre le pouvoir par le feu et le sang.


Cela fait bien longtemps que l'Apprenti d'Araluen a commencé à être publié mais cette série n'a fini que récemment. A cette occasion, comme a de nombreuses autres, je l'avais relu. Mais récemment, l'envie de me replongé dans cet univers est revenu et cette envie à été suivi de celle de vous le partager. Je ne cache pas que l'Apprenti d'Araluen est une de mes séries préférées, au même titre que La Quête d'Ewilan ou l'Apprenti Épouvanteur, et pour les mêmes raisons : elle me fait voyager sans jamais me lasser.

Dans cette série de 12 tomes, l'on suit Will, orphelin qui rêve de devenir chevalier comme son père mort en héros mais à qui le destin réserve un tout autre sort. Il devient l'apprenti de Halt, homme taciturne et plein de mystère, membre de l'Ordre des Rôdeurs, groupe de renseignement au service du Roi. Au fil des tomes nous voyons Will grandir et faire face à des problèmes toujours plus important, d'abord en tant qu'apprenti puis comme Rôdeur accompli : Éviter une invasion ennemie, survivre en tant qu'esclave dans un pays étranger, accomplir une mission diplomatique....


L'apprenti d'Araluen est une série de Fantasy de jeunesse a l’histoire qui peut sembler simple mais qui cache bon nombre d'idée complexe et inventive. Le premier tome permet la mise en place des personnages importants et de l'univers semblable au notre, qui s'agrandit au fil du temps. Étant une série pour jeunes, l'auteur utilise une écriture au vocabulaire facile d'accès, mais qui devient rechercher et complexe, s'adaptant aux lecteurs vieillissant qui suivent la série. On y découvre des personnages un peu stéréotypés comme l'orphelin au destin exceptionnel, le chevalier au coeur pur ou le mentor mystérieux et taciturne mais c'est avec surprise qu'on s'attache à ces personnages pleins d'humour et de cynisme.

Chaque intrigue occupe rarement plus de deux tomes, bien qu'elle peut sembler simple, elle se révèle plus complexe pour un œil avertit, ce qui permet a l'auteur de parler de thèmes sérieux comme la drogue ou l'esclavage, permettant aux jeunes lecteurs de s’interroger dessus. 

Une de mes séries préférées dont je ne me lasse jamais, à l'écriture facile d'accès mais qui se complexifie. Un univers immense et des personnages attachants et drôle en fond une série que je considère incontournable. On a d'ailleurs appris récemment que la saga était sujette à des pourparlers pour l'adapter en film, en espérant avoir une adaptation correcte et fidèle. Il existe aussi une saga parallèle : Brotherband, ce passant en Skandie, pays allié d'Araluen


18/20

dimanche 12 avril 2015

Et j'ai lu

Poison City


-Titre : Poison city
-Auteur : Tsutsui Tetsuya
-Éditeur français : Ki-oon
-Genre : suspense, thriller
-Résumé : Tokyo 2019, à moins d’un an de l’ouverture des Jeux Olympiques, le Japon est bien décidé à faire place nette avant de recevoir les athlètes du monde entier. Une vague de puritanisme exacerbé s’abat sur le pays, cristallisée par la multiplication de mouvements autoproclamés de vigilance citoyenne. Littérature, cinéma, jeux vidéo, bande dessinée, aucun mode d’expression n’est épargné. C’est dans ce climat suffocant que Mikio Hibino, jeune auteur de 32 ans, se lance un peu naïvement dans la publication d’un manga d’horreur ultra réaliste, Dark Walker. Une démarche aux conséquences funestes qui va précipiter l’auteur et son éditeur dans l’œil du cyclone….

Je dois avouer que jusqu’à maintenant je n’avais pas trop prêté attention aux mangas publié aux éditions Ki-oon. Mais on m’a prêté le premier tome de Poison city et…. Ouah ! Dessiné et écrit par Tsutsui Tetsuya, prépublié sur un magazine japonais sur internet, Poison City raconte la première expérience de Mikio Hibino entant que mangaka dans un Japon conflictuel. Mais ce n’est pas une histoire mais bien deux que nous suivons, car en même temps que les péripéties de Mikio, nous suivons aussi l’histoire de son manga Dark Walker en parallèle, qui agit presque en écho.
Le dessin est beau, puissant et l’histoire dénonce un Japon ou la censure y est toujours plus importante et arbitraire. Et c’est la toute la puissance du manga, car pour que Mikio voie son œuvre publié sans risques, il est obligé de soumettre son histoire à des modifications, modifications qui nous toucherons de pleins fouet vu que nous lisons Dark Walker en parallèle, celui-ci est en plus toujours lié à l’avancement de l’histoire principal apportant des pauses nous permettant d’assimiler complètement les parties.

Mais pour bien comprendre les sous-entendus et les références de l’œuvre, il faut fouiller dans la vie de Tsutsui Tetsuya. L’auteur de Reset et Duns Hunt a publié en 2004 son dernier titre : Manhole, parlant d’un virus infectant l’homme par l’œil et le lobotisant petit à petit. Comme toujours Tsutsui obtient un grand succès. Mais quelque mois plus tard, il apprend que le premier volume de Manhole est censuré au motif d’une « incitation considérable à la violence et à la cruauté chez les jeunes » par la section des affaires sociales et de la santé du département de Nagasaki. Résultat : Manhole se retrouve retiré des librairies et des bibliothèques du département. Ce comité composé de 39 personnes passe en revue des titres jugés sensibles afin de déterminer s’ils sont jugés « nocifs pour la jeunesse ». De manière très subjective, ce comité utilise un système de ratio : chaque page considérée comme néfaste est annotée et comptabilisée afin d’établir un pourcentage de nocivité. Seul le dessin est pris en compte dans ce barème qui ne prend absolument pas en considération le scénario ou les thèmes abordés, il s’agit d’un jugement arbitraire, uniquement basé sur une appréciation visuelle. Tiens donc, cela rappelle l’histoire d’un certains manga.

Ce manga est donc une œuvre qui dénonce la censure progressive qui gagne le Japon en espérant faire bouger ses lecteurs mais sans leurs enfoncer ses idées dans leurs cranes. Ce manga est beau, puissant, son message fort et percutant.



17/20


lundi 6 avril 2015

Je me présente

Je me présente

Je me nomme Joshiroo, âgé de 21 printemps. Renarde de mon état, membre de la tribu des Carottes, j'adore lire et écrire et je suis en première Littérature. Et je sais pas vraiment quoi dire en fait :P 

Pourquoi ce blog ?

Parce que j'aime lire tout simplement, et j'adore partager mon avis sur mes lectures. Et Twitter et Facebook c'est un peu juste je trouve pour ce genre de partage, alors je me suis dit : "pourquoi pas un blog ?" 

Mais de quoi tu parleras dans ce blog ?

eh bien pour vous parlez de livre et de ce que j'en pense. Mais je vous parlerais aussi des salons visités et d'autres choses qui auront toujours un lien avec les livres et leur univers.

Il y aura une certaine cadence ?

j'essayerais de faire une chronique par semaine, mais avec les études cela risque de changer, j'essayerai dans tout les cas d'être la plus régulière possible.