lundi 27 avril 2015

Et j'ai lu

Ma grand-mère vous passe le bonjour


-Titre : Ma grand-mère vous passe le bonjour
-Auteur : Fredrik Backman
-Éditeur français : Presses de la Cité
-Genre : Littérature Suédoise
-Résumé : Elsa a sept ans et elle est différente. Mamie a soixante-dix-sept ans et elle est timbrée. Du genre à flirter avec des policiers ou à déambuler toute nue sur son balcon munie d’un lanceur de paintball. Mais elle est aussi la seule amie d’Elsa. C’est dans les contes de sa grand-mère que la petite fille trouve du réconfort. Puis les histoires s’arrêtent brutalement. Elsa va alors faire son deuil en allant transmettre des lettres que la vieille dame a destinées à tous ceux auxquels elle a causé des soucis.  Commence ainsi une incroyable aventure qui mène la fillette dans un monde rempli de vieilles mégères, d’alcooliques et de chien de combat ; un monde qui, de jour en jour, lui en apprend un peu plus sur son aïeule peu ordinaire…


Second roman de Fredrik Backman, sorti en mars 2015, Ma grand-mère vous passe le bonjour relate les quelques mois dans la vie d’Elsa après la mort de sa grand-mère, seule amie qu’elle ait. Elsa reçoit de sa grand-mère une mission présentée comme une chasse au trésor pour qu’elle distribue des lettres d’excuses à l’entourage d’Elsa, la petite fille va alors découvrir tout le passé de sa mamie, détonnant.

Nous suivons dans ce roman une petite fille de sept ans, de son point de vue, et cela se ressent au niveau de l’écriture qui se veut simple, direct et inventif. Plus qu’un auteur qui écrit un livre, on voit une petite fille de sept ans parlé franchement à un interlocuteur. Elle y invente des mots, transforme des expressions et disgrâce énormément, nous racontant souvent les contes que lui racontait sa grand-mère. C’est une pure poésie qui nous ait raconté.

Les personnages sont attachants, bien que je trouve dommage qu’ils aient tous un passé extrêmement sombre au point que cela en devienne presque « banal ». Elsa est attachante, adorable et très drôle. Elle donne envie d’avoir une petite fille comme elle dans sa famille. Et la mamie, farfelue et originale, agit sur ce petit monde à travers ses lettres avec amour et tendresse.

J’avais peur que la présence excessive de « culture geek » soit négative pour l’histoire, mais bien que très importante, les références ne donnait pas une impression de forcée car toujours présentées avec beaucoup d’humour, à travers les paroles franches d’Elsa, comme une comparaison entre Harry Potter et Spider-Man. La seule chose qui m’ait vraiment dérangé c’est que parfois on a l’impression qu’Elsa n’a pas sept mais au moins douze ans. Que ce soit dans sa façon de parler ou ses connaissances accrues en littérature Fantasy ou jeunesse. Pour exemple j’ai bien du mal à croire qu’une enfant de sept est déjà lu une douzaine de fois chaque tomes d’Harry Potter.

Une très belle histoire qui nous est raconté du point de vue parfois idyllique d’une petite fille, qui tente de connaître les habitants de son immeuble pour mieux connaître sa grand-mère décédée, et qui vous fera rêver et voyager.


18/20


mardi 21 avril 2015

Replongeons dans

L'apprenti D'araluen

-Titre: L'Apprenti d'Araluen
-Auteur: John Flanagan 
-Éditeur français: Hachette Jeunesse 
-Genre : Fantasy/aventure
-Résumé: Will rêve de devenir chevalier, comme son père, mort en héros au combat. Mais c'est un tout autre destin qui lui est réservé ! Il sera désormais l'apprenti du sombre Halt, un Rôdeur aux pouvoirs troublants, défenseur secret d'Araluen. Pour maintenir la paix du domaine, Will doit apprendre la magie de la dissimulation et devenir une ombre parmi les ombres. Et il lui faut faire vite car les montagnes désolées de Pluie et de Nuit murmurent que Morgarath, noir seigneur et baron félon, serait de retour... Et qu'il compterait bien reprendre le pouvoir par le feu et le sang.


Cela fait bien longtemps que l'Apprenti d'Araluen a commencé à être publié mais cette série n'a fini que récemment. A cette occasion, comme a de nombreuses autres, je l'avais relu. Mais récemment, l'envie de me replongé dans cet univers est revenu et cette envie à été suivi de celle de vous le partager. Je ne cache pas que l'Apprenti d'Araluen est une de mes séries préférées, au même titre que La Quête d'Ewilan ou l'Apprenti Épouvanteur, et pour les mêmes raisons : elle me fait voyager sans jamais me lasser.

Dans cette série de 12 tomes, l'on suit Will, orphelin qui rêve de devenir chevalier comme son père mort en héros mais à qui le destin réserve un tout autre sort. Il devient l'apprenti de Halt, homme taciturne et plein de mystère, membre de l'Ordre des Rôdeurs, groupe de renseignement au service du Roi. Au fil des tomes nous voyons Will grandir et faire face à des problèmes toujours plus important, d'abord en tant qu'apprenti puis comme Rôdeur accompli : Éviter une invasion ennemie, survivre en tant qu'esclave dans un pays étranger, accomplir une mission diplomatique....


L'apprenti d'Araluen est une série de Fantasy de jeunesse a l’histoire qui peut sembler simple mais qui cache bon nombre d'idée complexe et inventive. Le premier tome permet la mise en place des personnages importants et de l'univers semblable au notre, qui s'agrandit au fil du temps. Étant une série pour jeunes, l'auteur utilise une écriture au vocabulaire facile d'accès, mais qui devient rechercher et complexe, s'adaptant aux lecteurs vieillissant qui suivent la série. On y découvre des personnages un peu stéréotypés comme l'orphelin au destin exceptionnel, le chevalier au coeur pur ou le mentor mystérieux et taciturne mais c'est avec surprise qu'on s'attache à ces personnages pleins d'humour et de cynisme.

Chaque intrigue occupe rarement plus de deux tomes, bien qu'elle peut sembler simple, elle se révèle plus complexe pour un œil avertit, ce qui permet a l'auteur de parler de thèmes sérieux comme la drogue ou l'esclavage, permettant aux jeunes lecteurs de s’interroger dessus. 

Une de mes séries préférées dont je ne me lasse jamais, à l'écriture facile d'accès mais qui se complexifie. Un univers immense et des personnages attachants et drôle en fond une série que je considère incontournable. On a d'ailleurs appris récemment que la saga était sujette à des pourparlers pour l'adapter en film, en espérant avoir une adaptation correcte et fidèle. Il existe aussi une saga parallèle : Brotherband, ce passant en Skandie, pays allié d'Araluen


18/20

dimanche 12 avril 2015

Et j'ai lu

Poison City


-Titre : Poison city
-Auteur : Tsutsui Tetsuya
-Éditeur français : Ki-oon
-Genre : suspense, thriller
-Résumé : Tokyo 2019, à moins d’un an de l’ouverture des Jeux Olympiques, le Japon est bien décidé à faire place nette avant de recevoir les athlètes du monde entier. Une vague de puritanisme exacerbé s’abat sur le pays, cristallisée par la multiplication de mouvements autoproclamés de vigilance citoyenne. Littérature, cinéma, jeux vidéo, bande dessinée, aucun mode d’expression n’est épargné. C’est dans ce climat suffocant que Mikio Hibino, jeune auteur de 32 ans, se lance un peu naïvement dans la publication d’un manga d’horreur ultra réaliste, Dark Walker. Une démarche aux conséquences funestes qui va précipiter l’auteur et son éditeur dans l’œil du cyclone….

Je dois avouer que jusqu’à maintenant je n’avais pas trop prêté attention aux mangas publié aux éditions Ki-oon. Mais on m’a prêté le premier tome de Poison city et…. Ouah ! Dessiné et écrit par Tsutsui Tetsuya, prépublié sur un magazine japonais sur internet, Poison City raconte la première expérience de Mikio Hibino entant que mangaka dans un Japon conflictuel. Mais ce n’est pas une histoire mais bien deux que nous suivons, car en même temps que les péripéties de Mikio, nous suivons aussi l’histoire de son manga Dark Walker en parallèle, qui agit presque en écho.
Le dessin est beau, puissant et l’histoire dénonce un Japon ou la censure y est toujours plus importante et arbitraire. Et c’est la toute la puissance du manga, car pour que Mikio voie son œuvre publié sans risques, il est obligé de soumettre son histoire à des modifications, modifications qui nous toucherons de pleins fouet vu que nous lisons Dark Walker en parallèle, celui-ci est en plus toujours lié à l’avancement de l’histoire principal apportant des pauses nous permettant d’assimiler complètement les parties.

Mais pour bien comprendre les sous-entendus et les références de l’œuvre, il faut fouiller dans la vie de Tsutsui Tetsuya. L’auteur de Reset et Duns Hunt a publié en 2004 son dernier titre : Manhole, parlant d’un virus infectant l’homme par l’œil et le lobotisant petit à petit. Comme toujours Tsutsui obtient un grand succès. Mais quelque mois plus tard, il apprend que le premier volume de Manhole est censuré au motif d’une « incitation considérable à la violence et à la cruauté chez les jeunes » par la section des affaires sociales et de la santé du département de Nagasaki. Résultat : Manhole se retrouve retiré des librairies et des bibliothèques du département. Ce comité composé de 39 personnes passe en revue des titres jugés sensibles afin de déterminer s’ils sont jugés « nocifs pour la jeunesse ». De manière très subjective, ce comité utilise un système de ratio : chaque page considérée comme néfaste est annotée et comptabilisée afin d’établir un pourcentage de nocivité. Seul le dessin est pris en compte dans ce barème qui ne prend absolument pas en considération le scénario ou les thèmes abordés, il s’agit d’un jugement arbitraire, uniquement basé sur une appréciation visuelle. Tiens donc, cela rappelle l’histoire d’un certains manga.

Ce manga est donc une œuvre qui dénonce la censure progressive qui gagne le Japon en espérant faire bouger ses lecteurs mais sans leurs enfoncer ses idées dans leurs cranes. Ce manga est beau, puissant, son message fort et percutant.



17/20


lundi 6 avril 2015

Je me présente

Je me présente

Je me nomme Joshiroo, âgé de 21 printemps. Renarde de mon état, membre de la tribu des Carottes, j'adore lire et écrire et je suis en première Littérature. Et je sais pas vraiment quoi dire en fait :P 

Pourquoi ce blog ?

Parce que j'aime lire tout simplement, et j'adore partager mon avis sur mes lectures. Et Twitter et Facebook c'est un peu juste je trouve pour ce genre de partage, alors je me suis dit : "pourquoi pas un blog ?" 

Mais de quoi tu parleras dans ce blog ?

eh bien pour vous parlez de livre et de ce que j'en pense. Mais je vous parlerais aussi des salons visités et d'autres choses qui auront toujours un lien avec les livres et leur univers.

Il y aura une certaine cadence ?

j'essayerais de faire une chronique par semaine, mais avec les études cela risque de changer, j'essayerai dans tout les cas d'être la plus régulière possible.