dimanche 27 novembre 2016

Sorcière Malgré elle

Titre : Sorcière malgré elle, l’Héritière des Raeven
Auteur : Méropée Malo
Éditeur : Castelmore
Genre : Jeunesse, Fantastique
Résumé : Assia, dix-neuf ans et bac en poche, rentre chez elle après des années en pension. Mais il n’y a personne pour l’attendre et elle apprend que toute sa famille est morte. La voilà seule au monde…
  La jeune fille découvre alors qu’elle est l’héritière d’une lignée de sorcière. Elle va devoir apprendre à manier ses nouveaux pouvoirs avec pour unique professeur un vieux grimoire, puisque sa mère n’est plus là.
  Assia n’est pas du genre à se laisser abattre : elle surmontera toutes les épreuves et éclaircira les circonstances qui ont mené à la mort des siens, parole de sorcière !

Découvert chez une amie, la couverture magnifique et très agréable au toucher, et le résumé, assez mystérieux, donne tout de suite envie de lire l’histoire d’Assia Raeven.

Mais c’est une vraie désillusion qu’offre le roman de Méropée Malo, aussi bien dans l’histoire que dans les personnages. Malo nous raconte le retour d’Assia dans sa ville natale après huit années passé en pension. A son retour chez elles, Assia apprend que sa mère et sa tante, son unique famille, sont toutes les deux mortes près de huit ans auparavant, peu de temps après le départ d’Assia en pension. Assia apprend aussi qu’elle est une sorcière et doit donc apprendre la magie pour protéger son héritage.

Dès le départ, le charme est rompu, Assia n’a jamais été mis au courant au bout de huit ans que sa famille était morte et que son héritage ait été dilapidée dans le prix de son école. Et avec le scepticisme que provoque cette révélation, impossible de se laisser importer par l’histoire. D’autres révélations suivent toutes aussi grotesque et peu crédible, comme la réaction d’Assia en apprenant la mort de sa mère : partir faire un jogging jusqu’à l’épuisement p
uis faire visiter sa maison dans l’espoir de la vendre.

Quant aux personnages, ils ne sont malheureusement pas vraiment mieux, mal écrits. Assia est trop parfaite, à 18 ans elle sait faire du jogging, du Yoga, de l’escalade et du roller parfaitement, presque comme une pro. Elle sait aussi hacker tous les appareils électroniques qu’elle croise avec perfection. Elle tombe amoureuse d’un garçon au physique parfait et à l’esprit inexistant : Alec. Leur histoire d’amour, insipide et irréaliste, prend le pas sur l’histoire de magie promit dans le résumé. 

De plus, l’intrigue est longue, très longue à se mettre en place. On en est à se demander si on va un jour rentrer dans le cœur de l’histoire ou si on va devoir supporter encore longtemps les jérémiades d’Assia sur son manque d’internet ou son travail. On en vient à un point qu’on est encouragé à abandonner le roman après près de quarante ou cinquante pages de dur labeur. Et après avoir levé les yeux au ciel une cinquantaine de fois et soupirer une centaine de fois, on finit par abandonner la lecture.

Une œuvre qui promettait magie et mystère mais qui nous offre cliché et exaspération. Une déception totale et amère que je déconseille fortement.

6/20

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